Béatrice Baulard est une plasticienne textile dont le médium préféré est le fil. 

​Issue d’une famille de mains habiles — jardiniers, couturières, tricoteuses — elle perpétue le goût du faire et du geste juste.

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Autodidacte, elle imagine l’ensemble « Concrétions », des bijoux improbables, comme des trésors déposés par les eaux, inspirés de l’« ouvrage de dames ». Avec des matériaux modestes, elle brouille les lignes entre art plastique et artisanat d’art, cherchant à émerveiller plus qu’à expliquer.

Ses pièces mêlent fils et fragments trouvés — cailloux, verre poli, plastique minéral — symbolisant une subtile réflexion sur les rôles, les matières, et la place de la beauté.
 

La découverte du touffetage va amplifier un besoin profond de liberté : un geste instinctif, presque pictural, qui transforme la laine recyclée en paysages vibrants. 

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Le pistolet à tufter se comporte comme un pinceau, s’affranchissant de la ligne droite pour esquisser une danse continuelle. La forme se libère du cadre, s’autorisant des bordures irrégulières et des vides au milieu de la pièce. La matière est ensuite sculptée à la tondeuse et aux ciseaux, réunissant dans une même partition, la tapisserie et le bas-relief.